vendredi 10 juillet 2009

Maudit gazon

Mais qu'est-ce donc ? Une zone précédemment survolée par un nuage radioactif ? La face cachée de la lune photographiée par un cosmonaute amateur et chanceux (vous remarquerez qu'elle est éclairée par le soleil ...) ?

Et non, ce no man's land est mon jardin ... J'essaie désespérément de communier avec la nature et de transmettre mes ondes positives pour favoriser la croissance de ces petites herbes, mais rien n'y fait. Pire encore, alors que les graines de gazon semblent hiberner, les mauvaises herbes prennent leurs aises.

Le point positif, c'est que cette scène me rappelle un poème d'Yvon Le Men, que nous avions étudié (si, si) en classe de quatrième. A la lecture du texte par la prof de français, nous étions restés bouche bée : la surprise sans doute. J'avais été touchée par la poésie de ces vers, mais m'étais empressée de glousser avec les autres. C'est difficile de se singulariser à 14 ans.

Voici ces vers, de mémoire (attendez pour vous extasier sur ma métabolisation du phosphore, pas d'exploit à l'horizon) :

"Les fougères,

Elles poussent, elles poussent,

Je n'entends rien ..."

En exclusivité, je vous fais part de ma version de ce poème, en l'honneur de ma pelouse :

Le gazon

Ne pousse, ne pousse,

J'entends la grue ...

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